Sacri coeur.

Sombre… Sombre histoire qu’est la mienne. Sacrieur est ma divinité, ce choix n’est pas le mien. Incombe t’il au nouveau née de choisir la religion qu’il va professer ? Non… Mon unique crime est d’être né d’un mariage forcé, d’un mariage d’argent, une liaison impure, arrangée, intéressée. Quand l’or, enfin, fut versé à ma mère, je vins au monde, et ainsi que tous mes confrères dans le sang. Comme il est coutume dans cette religion barbare, l’enfant née sera examiné, s’il fut chétif ou victime d’une malformation quelconque il serait écarté, son père déshonoré de n’avoir pu présenter un digne successeur. Dans le cas contraire, il serait enrôlé dés que son corps porterait sur ses jambes, pour être plongé dans un univers infernal, bouillonnant et métallique où règne la violence. Ici, dans les profondeurs innommables d’Amakna, nous sommes formés, nos précepteurs sont tous de formidables guerriers aguerris, triés sur le volet et en pleine fleur de l’âge. On nous apprend à encaisser les coups et à tirer partit de la force de notre l’adversaire pour l’utiliser contre lui. Sacrieur excellait dans le maniement des quatre éléments, ses disciples doivent donc lui faire honneur Chaki Triss le gardien de notre temple nous oriente en fonction de nos capacités respectives: les plus robustes allieront la puissance dévastatrice du feu et de l’eau, ce subtil alliage a fait ses preuves par le passé, nos meilleurs éléments se sont tous engagés dans cette voie. Les plus fourbes et les plus chétifs ne sont cependant pas mis à l’écart : leurs bras sont prolongés par des dagues aiguisés, et leur rapidité alliée au travail de l’air qu’ils pratiquent quotidiennement les rend redoutables. Quand vient l’âge de la majorité les meilleurs d’entre nous sont alpagués par des « faucheurs de talents » portant des étendards de lumière éclatant ou bien de vieux haillons rougeoyant tirant leur couleur sanguine des malchanceux estoqués, haillons hissés au sommet de hallebardes tranchantes, balayés sans relâche par le vent. Quand on est fils de Sacrieur peut importe les couleurs que l’on décide de porter, peu importe la cause défendu tant que l’on peut être au cœur du carnage, le plus offrant acquiert nos faveurs, l’éthique n’est pas Sacrieur. Nos traditions ancestrales ainsi que notre formation impitoyable, font de nous la classe la plus redouté en matière de traque. Les Iop qui ne courbent pas l’échine sur notre passage sont matés. Les Xelor fièrent de leur sagesse, acquise par leur maitrise du temps, la mettent à profit en évitant de nous barrer la route. Mais après tout, ce n’est que justice. Qui c’est entrainer jusqu’à ce que ses os se rompent ? Qui a fait endurer à ça chair tant de mutilations ? Dés notre plus jeune âge nos mentors nous forment dans l’espoir de nous voir gravir les dix grades du prestige.
Cependant les pouvoirs tirés de ma religion restaient pitoyablement faibles. Ma détermination équivalait à celle de tous les autres, mais mes coups manquaient de punch. Les techniques d’absorption qui permettait un Sacrieur de drainer son adversaire n’avait aucun effet. J’étais d’une efficacité déplorable. Un jour comme un autre où je mordis pour énième fois la poussière après un uppercut des plus violents, mon mentor me pris à part pour m’annoncer qu’il n’y avait plus rien à espérer, mon sang était aussi froid qu’un iceberg flottant sur les mers gelées de Frigost. Il ne semblait pas vouloir bouillir pour me procurer résistance et puissance. Ma fierté brisée, je décidai de consulter une Eniripsa, le verdict de celle-ci fut sans appel : mon sang était impur, mélangé, souillé par celui d’une autre race. De mon père ou de ma mère je ne su jamais, de qui, venait ce poison qui coulait en moi, me privant ainsi injustement de mon heure de gloire. Je rejoignis mon temple à dos de falaise derrière la cascade où je fus accueilli par une petite troupe. Ceux-ci lancèrent à mes pieds un maigre baluchon de toile bleu, puis sur un ton railleur m’invitèrent à quitter les lieux dans les plus brefs délais. Le moral dans mes tongues à clous je le saisis et fit volt face [...] L’entrée à mon antre m’ayant été refusée, je fis route vers les berges lointaines de Sufokia où j’avais décidé de prendre un navire pour une destination inconnues très loin du monde des douze. La distance parcourus à chacun de mes pas, se réduisait, faiblissait au même rythme que la décadence du jour semblait en marche. Arasé de cette journée de désillusion je pris appui sur un rocher pour y reprendre le peu de souffle qu’il me restait. Un regard furtif sur mes arrières me fit serrer les poings. Quatre heures, quatre heures ! Que l’on me piste et que l’on épis le moindre de mes faits et gestes. Le Sacrieur à bout de nerf hurla : -« Lâche ! Montre-toi si tu l’oses ». Dépité je glissais le long de mon rocher jusqu’à ce que mon noble postérieur s’écrase au sol. Peu à peu je perdis tout repère, ma tête était lourde, bientôt je vacillais avant de m’écrouler au sol. A mon réveil, un maigre feu de bois illuminait les environs et tenait les ombres à bonne distance. Un Iop emmitouflé dans son manteau s’activait autour de celui-ci pour le maintenir, si l’on peut dire, « en vie ». Quand il eu finis son remus ménage qui avait écourté ma nuit il me tendit une chopine que naïvement, je vidai d’un trait. Le sommeil me gagnait de nouveau dans les secondes qui suivirent. Quand je daignais enfin lever une paupière, la luminosité environnante m’aveugla. Où était cet homme mystérieux ? Il avait emmené sa boisson mais semblait m’avoir fait don d’un équipement de premier choix. Une lettre attira bientôt mon attention, elle avait été déposé dans le pli d’une tunique à capuche sombre, et il ne me fallut que peu de temps pour la décacheter : une cité, une adresse, et ce nom : NOCTURNE.
Après quelques jours de marches, j’atteignis enfin la porte noire. La grande Fournaise se tenait devant moi, magnifique, un style architectural et des fortifications d’un autre temps mais il faut bien avouer que ça en jetait. La lave s’écoulant continuellement dans les ruelles me guida jusqu’à mon lieu de rendez-vous.
Je frappais à la massive porte, aucune réponse audible ne me parvint. J’entrais alors à mes risques et péril dans cette grande demeure. Une voix grave amplifiée par l’écho du heaume se fit alors entendre, m’invitant à prendre place à table. L’hôte prit alors la peine d’enlever son massif couvre-chef, sans surprise le Sacrieur découvrit le réel visage de son bienfaiteur. Un sourire traversa les lèvres d’Harbbinger quand il demanda à son invité s’il voulait prendre une collation. Les deux aventuriers discutèrent longuement… Une heure plus tard une poignée de main vint conclure l’affaire. – « Présente-toi chez Oto Mus… » Un éclat de rire venant de l’extérieur interrompit le Iop qui mine de rien repris place à table. « Tu vas avoir l’occasion de faire tes preuves petit, mes confrères arrivent, tu es sur que… tu ne veux rien à boire ? »

[Petite présentation de mon Sacrieur, puisque finalement c'est bien un un Sacrieur qui remplacera mon Sram haké. Voila il n'intégrera pas Nocturne tout de suite mais j'avais envie de narrer son histoire en incluant celle de sa classe (contestable ou non) certain y reconnaitront peut être quelques idées basés sur le film 300 ou tout simplement sur l’entrainement spartiate). L'ironie de la chose pour la petite histoire c'est que c’est la classe que j'ai le plus détesté quand mon Iop sévissait encore en Pvp alors que maintenant c'est moi qui utilise la fameuse Punition contre eux x). En espérant que ce texte ne vous sera pas trop pénible à lire ^^ j'ai une personnalité plutôt joyeuse mais c'est dans un style plus noire que j'aime écrire. N’hésitez pas à critiquer et n’oubliez pas que je suis votre cher Protecteur (à qui on a confier le droit de bannir il y a peu… voili voila x) ) ]

Ps : J'ai voulu posté en anonyme comme j'avais déjà fait pour mon Sram mais impossible de créer un nouveau sujet sans être enregistrer c'est dommage :/

Texte agréable à lire, j'ai bien aimé c'est assez bien écrit. Juste ce que je pourrais relever pour faire une critique un peu plus constructive que "c'est super", quand tu décris le culte de Sacrieur, il faut être très très prudent, ces éléments du BG de Dofus sont quasiment intouchable et il est préférable de parler d'une dérive de disciple Sacrieur (probablement influencé par une culture Rushuïste). Je rappelle que Sacrieur n'est pas une déesse sanguinolante comme beaucoup l'imagine, c'est la Déesse de la Compassion, elle tire sa puissance dans sa souffrance personnelle et celle d'autrui, c'est d'ailleurs en soulageant la souffrance qu'elle est parvenu à convertir autant de disciple et à accéder au rang de Déesse Majeure et donc au Panthéon Divin.
Mais à part ça et le manque de paragraphe j'ai vraiment apprécié

"Ya plein d'oiselles et des kamas, laladirladaTA!"

Voila ce qu'on pouvait entendre dans les rues de Brakmar ce soir là. Un "vieil" homme, disons un enutrof dans la force de l'âge, était bien éméché, et hurlait à qui voulait l'entendre sa bonne fortune. Une bonne affaire, ça se fête? Non? Bah pour Lockheed-Raptor si. Et pour faire la fête, rien ne vaut de la bonne bière et du bon chanvre. Donc ce soir là, loin de penser aux évènements qui parcourait le monde des 12, Locki trainait sa carcasse en direction du QG de Nocturne, partager son allégresse (ou son ivresse) avec ses nouveaux compagnons.

Déboulant dans la rue, il entonna un chant grégorien très fin et très spirituel:
"Des feuilles d'la widh et du feu nom d'mes yeux. Un bon tas d'oseilles, pour fumer tant qu'on veut! Du'la widh, d'la bière c'est ça qui m'rend heu-reux!"

Devant le bâtiment, il s'arrêta un moment, puis s'avanca, poussa la porte d'un air conquérant, et poussa un magnifique:
"Maximum bamboul pour tout le . . . Hu?"

Rentrer dans une pièce, hurler à ses compagnons que vous offrez un joint à tout le monde, et vous rendre compte que les seules personnes présentes vous sont inconnus, et ont l'air d'être de bons combattants, forcément, ça bloque.

"Hé là les jeunes ! Ca vous tente un coup à boire?"

Malgré les nombreux verres d'alcool et les joints que Locki s'était pris, avec l'âge, on apprend forcément à réagir, et même défoncés, les réflexes surviennent quand même.

[ En temps que nouvel recrue, moi j'aime bien. le style est sombre peut-être un peu court sur certains passages, j'aurais peut-être plus détaillé le départ par exemple. Le clin d'oeil à 300 est quand même bien flashy mais ça colle pas mal avec le style sacrieur. après, je comprend le point que soulève Lyhla, les sacrieur sont quand même bien bourrin, rien à voir avec une quelconque compassion. Et je pense que l'amalgame est souvent fait (même par les dèv's je pense). Malgré tout, comme dans toute religion, on peut supposé une branche "extrémiste".

Bref, le récit est bref (héhé), mais intéressant, je pencherai pour quelques développement
A si, point noir: J'ai vraiment du mal à cerné le personnage. Est-il cruel, miséricordieux? Est-ce que sont histoire l'a rendu violent, déprimer ou à t-il pardonné?

Enfin voila pour moi. 'Soir à tous. ]

[Personnelment j'aime le style 'sombre' que tu emploie dans tes récits.

Je trouve que les descriptions que tu as utiliser pour définir ton personnage par rapport à la divinté sont en accord, chacun vit sa religion comme il l'entend ^^]



-COMMENT CA DEMAIN ?!?

- C'est que pas mal de personnes sont revenu de vacances est on a beaucoup de travail...

- Mais ça c'est pas mon problème, ça fait longtemps maintenant que je viens vous voir...bon où est ton patron ?



Cela faisait effectivement bien longtemsp que Mistika venait faire affuter sa hache au même endroit, le procédé était toujours le même : depôt de l'arme, un petit tour dans les hotels de vente du quartier à la recherche de LA bonne affaire, visite à domicile d'une ou deux connaissance puis récupération de la précisieuse arme, l'idée de devoir passer une nuit sans sa hache la rendait furieuse.



- Bon, c'est quoi le problème ?...Oh tiens Mistika ! Tu es de retour, comment vas-tu ?

- Mal. Ton larbin me dit que je vais devoir laisser mon arme chez toi toute une nuit pour un affutage, tu es sûre qu'il est fait pour ce métier ?

- Déjà il ne s'agit pas d'un larbin mais de mon fils, il a bien grandit depuis que tu es partie et oui je suis sûre qu'il est fait pour ce métier.

- M'enfin il n'a jamais été question de me séparer de ma hache si longtemps, tu sais bien que c'est inenvisageable pour moi.

- Malgré cela il va falloir t'y résoudre.

- Je t'ai connu plus arrangeant avec tes bons clients.

- Tu es partie longtemps, tu ne fais plus partie de mes 'bons clients réguliers', ainsi tu vas devoir patienter comme tous les autres.



L'archère eu une furieuse envie de saisir sa hache et trancher ce gredin en fine lame, puis repensa au combat plus tôt dans la journée, celui où elle avait convenu qu'il était urgent de faire affuter sa hache.

Le forgeron, qui la connaissait depuis fort longtemps, avait le souvenir d'une cliente exigeante à la fleche facile, en y repensant une douleur à la fesse droite vint le titiller. Il reprit :



- Au nom de notre vieille collaboration je peux faire en sorte que tu la récupère à la première heure demain matin, c'est tout ce que peux te promettre.

- Demain, à la première heure, je serais là.



Elle déposa la lourde hache dans un bruit sourd sur le comptoir et lança un regard foudroyant au jeune forgeron qui se trouvait derrière le comptoir avant de lancer une petite bourse emplit de kamas qu'il rattrapa habillement.



C'est d'une humeur massacrante qu'elle traversa les rues de Brâkmar fulminant.



- Quel tas d'incapable ! Si cela continue il leur faudra une semaine entière pour affuter une hache.

- C'est à moi que vous parlez ?

- EST-CE QUE J'AI L'AIR D'AVOIR ENVIE DE PAPOTER ?



L'inconnu arborait un air offusqué tandis que les badauds la fixait sévèrement. Elle inspira en entreprenant de leur répondre puis se ravisa, elle expira profondément et reprit sa route.

Sa hache, au fil du temps, était devenu le prolongement de son bras.

Elle l'avait fait fabriquer sur mesure par un ami et avait été surprise par son poids le jour où elle en avait fait l'acquisition, ce truc pesait une tonne. Elle crut d'abord ne jamais réussir à manipuler un tel engin puis, à force d'entrainement, ne réalisait même plus son poids.

Sans elle, elle se sentait démunie, pire : elle se sentait nue.



Elle pensa à Locki, espérant qu'il était à la maison, il avait toujours de quoi se détendre sur lui.



- Quand on parle du loup ! Qu'est-ce que tu fout en travers de la porte ?



Par dessus l'épaule du vieillard elle apperçu un inconnu assis à table, Harbbinger lui faisait face.